2 weeks ago •
« Nous avons besoin de livres qui agissent sur nous comme un malheur dont nous souffririons beaucoup, comme la mort de quelqu'un que nous aimerions plus que nous-mêmes, comme si nous étions proscrits, condamnés à vivre dans des forêts loin de tous les hommes, comme un suicide - un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous. »
Franz Kafka - « Lettre à Oskar Pollak, 27 janvier 1904 » . Traduction par Marthe Robert , dans Œuvres complètes, édition Gallimard, 1984
•
Related content
« Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien, Par la Nature, - heureux comme avec une femme. » Arthur Rimbaud - « Sensation », dans Poésies ...
2 weeks ago
« Non l'argot ne se fait pas avec un glossaire, mais avec des images nées de la haine, c'est la haine qui fait l'argot. L'argot est fait pour exprim...
3 days ago
« Longtemps je me suis senti seul. Ou plutôt : isolé. La solitude, chacun l’éprouve pour peu qu’il aime ou qu’il désire aimer, pour peu qu�...
6 days ago
30 août 1951 : Le temps n'existe pas. C'est un phénomène de perspective. On a donc toujours le temps. L'impatience est une sottise. La jeunesse a d...
1 week ago
« Regarde-les donc bien, ces apatrides, toi qui as la chance de savoir où sont ta maison et ton pays, toi qui à ton retour de voyage trouves ta cha...
2 weeks ago