« La nuit, je me réveille, et comme une blessure,
Mon rêve déchiré te cherche aux alentours,
Et je suis cet avare éperdu, qui s'assure
Que son or luit toujours.

Je constate ta vie en respirant, mon souffle
N'est que la certitude et le reflet du tien,
Déjà je m'enfuyais de ce monde où je souffre,
C'est toi qui me retiens. »

Anna de Noailles – Extrait de « J'ESPÈRE DE MOURIR... » : In Les Vivants et les morts , 1913